Par :Sylvestre Brunaud..
Le poudré s’est sans doute trompé de rôle dans une salle de spectacle qui n'est pas la sienne et, comme beaucoup de jeunes trop vite arrivés ce voyant flambant neuf ,donc il s’imagine détenir un pouvoir qu’il n’a pas. Il joue avec la France, dont il a pris la tête à la suite d’une véritable opération médiatico-bancaire. Il se gargarise de l’expression "Chef des Armées". qui n'est qu'un petit personnage qui se croit au dessus des autres. Malheureusement son attitude et ses propos démontrent qu’il n’en a pas compris le sens.
L’Armée est en effet un domaine d’exception. Elle ne peut être considérée comme les autres rouages ou administrations de l’Etat. Elle est la nation en armes et ceux qui y servent ont le privilège de tuer légalement et l’honneur de risquer leur propre vie pour l’indépendance du pays, la liberté et la sécurité de leurs concitoyens. Pour ces raisons, les militaires ne sont pas des fonctionnaires a ce la glandouiller . Leur statut est autre, même s’il s’en rapproche. Le président de la République est donc, de manière bien différenciée, d’une part, chef de l’État et d’autre part chef des Armées.
Dans le cadre de cette fonction, sans doute la plus haute qu’il ait, le président est donc responsable de la sécurité globale de la nation et, in-fine, de l’accomplissement des missions des Armées. Il se doit, en toute logique, de s’appuyer sur les compétences de ceux qui savent véritablement les risques que court le pays et les moyens nécessaires pour le défendre face aux menaces ou aux agressions ,sans quoi il fait son baluchon .Dans ce contexte les chefs d’état-major d’armées et, surtout le chef d’état-major des Armées doivent (verbe « devoir ») exprimer les besoins des forces et expliquer au « chef des Armées » les impératifs, les contraintes, les risques et les obligations qui pèsent sur les forces.
Le général de Villiers devant la commission de la Défense de l’Assemblée n’a fait que dire la vérité. Les moyens ne sont plus en adéquation avec les missions. Il était en conformité avec sa fonction. Mais un gamin élu par deux fois par une majorité du peuple de brebis, ne pouvant comprendre cela ,un peuple n'ayant rien dans leurs cervelles de moineaux. Et oui par deux fois alors que nous avons tous les dangers qui nous entourent . Et oui beaucoup de femmes le trouver beau le coquelet .Rassurez vous de l'avoir entendu ,alors que voulez-vous ,on vote pour lui ,et le piège c'est refermer sur eux .Qu'ils pleurent maintenant et la chute n'est encore pas finie .Mais nous y arrivons ..
En revanche le poudré a outrepassé ses droits. Sans le vouloir, espérons le, il a trahi sa mission suprême en donnant raison à des comptables totalement ignares s’agissant des questions régaliennes de sécurité nationale ou trop investis dans l’internationalisme bruxellois. Et oui sans réfléchir un seul instant.
Pire encore ,rappelez vous, le poudré, avait osé traiter le chef d’état-major des Armées, sur un ton totalement inapproprié, voire insultant. Je ne sais quelle image il a du fonctionnement des armées, mais hier comme aujourd’hui, le chef, avant de prendre une décision, s’informe, discute puis décide. Le respect des avis des subordonnés et la confiance dans leur compétence sont les principes sur lesquels repose l’efficacité. Même le jeune sous-officier apprend à travailler avec ses hommes et à les respecter. Le « garde-à-vous » est réservé à l’ordre serré, action collective de démonstration de cohésion. Que je sache, nous ne sommes pas dans cette configuration de scène théâtrale, ou alors le poudré s’inspire de Courteline. Enfin quoi que ?
Et tous ses comportements, croyez-vous qu'il faut le respecter ,et bien NON!.