Harcèlement et cyberharcèlement : comment en parler et réagir ...

 Sujet central du film "TKT", en salles le 24 septembre prochain, le harcèlement est une violence grave, subie par de nombreux enfants et adolescents à l’école et en ligne. Orange est engagé dans la lutte contre ce fléau depuis de nombreuses années. Voici nos conseils pour dialoguer et si nécessaire, réagir.

©Sony

L’étude 2024 de e-Enfance et de la Caisse d’épargne révèle que 24% des jeunes âgés de 6
 à 18 ans ont déjà été confrontés au moins une fois dans leur vie au harcèlement ou au
 cyberharcèlement. Le harcèlement peut donc concerner n’importe quel enfant et adolescent comme victime ou comme harceleur.
Perte d’estime de soi, décrochage scolaire, isolement, suicide… Les conséquences peuvent
 être terribles.
On peut le dire, la problématique du harcèlement scolaire est l’affaire de tous. En prime, avec 
l’avènement d’Internet dans les foyers et l’expansion des réseaux sociaux dans les écoles, le
 harcèlement a également gagné le terrain du virtuel : on parle alors de cyberharcèlement.
Orange partenaire de TKT, un film qui ouvre le dialogueLe 24 septembre prochain, le film TKT, consacré au cyberharcèlement, sortira en salles. Son objectif : aider les parents à comprendre ce qui se cache derrière les écrans de leurs enfants et à libérer la parole. Ce film coproduit par 
Orange a déjà rencontré un vrai succès en Belgique lors de sa sortie en octobre 2024 avec plus de 80 000 spectateurs.
Dans le cadre de l’initiative #ForGoodConnections, Orange continue à sensibiliser les jeunes,
 notamment en organisant des projections scolaires auprès d’élèves de 4ème et de 3ème sur le territoire national. 
Pour relayer le message auprès du plus grand nombre, Orange s’associe à l’Etudiant, média
 de référence sur l'orientation et la formation destiné aux 15-25 ans. Fort d'une communauté
 de plus d’1 million d’abonnés, l'Etudiant donne un écho supplémentaire pour faire passer
 ce message indispensable à un maximum de jeunes sur les réseaux sociaux.

Détecter le harcèlement

Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale
 (comme les insultes), physique (comme les bousculades) ou psychologique
 (comme imiter un bégaiement ou isoler l’enfant).
Chaque année, des dizaines de milliers d’élèves sont concernés avec parfois des 

conséquences dramatiques.

Ce harcèlement se poursuit quasi systématiquement sur les réseaux (on l’appelle alors
 cyberharcèlement), amplifiant la douleur et la peur des enfants même à la maison.

Les types de harcèlement et de cyberharcèlement les plus courants :

Intimidations, insultes, moqueries ou menaces en ligne ; 
Propagation de rumeurs ; 
Piratage de comptes et usurpation d’identité digitale ;
Invisibilisation : isoler de manière pernicieuse la victime en l'ignorant, la laissant manger
 seule, l'exclure des discussions de groupe pour qu'elle n'ait aucune référence dans la vie réelle ;
Création d’un sujet de discussion, d’un groupe ou d’une page sur un réseau social à
 l’encontre d’un camarade de classe ;  
Publication d’une photo ou d’une vidéo de la victime en mauvaise posture ; 
“Sexting” non consenti et menaces de divulgation de photos intimes.
Comment en parler avec son enfant ?
1. Créer un environnement propice à la discussion
Parlez partout et à tout moment : lors du retour de l’école, en voiture, en faisant une
activité sportive ou lors d’une promenade. La spontanéité favorise la confiance.

Utilisez des activités communes comme prétexte : la télévision, les séries ou les publicités peuvent servir de déclencheurs pour évoquer le harcèlement de façon naturelle.

2. Expliquer les conséquences du harcèlement
Parlez des ravages que peuvent causer les moqueries, les exclusions ou les intimidations, en insistant sur l’importance de la solidarité.

Abordez aussi le cyberharcèlement, en soulignant que ce qui se passe en ligne peut avoir des effets très réels et graves.

3. Stratégies pour encourager la parole si votre enfant semble en souffrance
Expliquez que les enfants peuvent avoir peur ou honte de parler, mais qu’il est crucial qu’ils sachent qu’ils ne sont pas seuls.

La stratégie du détour : commencer par une question simple ou banale pour aborder 
doucement le sujet.

Instaurer un temps dédié à la discussion : poser des questions ouvertes pour inviter 
l’enfant à s’exprimer.

Rassurer : lui faire comprendre qu’il n’est pas responsable s’il est victime.

Éviter le jugement : écouter avec bienveillance, sans critiquer ou minimiser ses
 sentiments.

Accompagner : élaborer ensemble un plan d’action pour réagir face à une situation de
 harcèlement.

Les premiers réflexes en cas de cyberharcèlement
Ne pas répondre aux harceleurs.
Conserver les preuves (captures d’écran, mails…).
Bloquer et limiter l’accès grâce aux paramètres de confidentialité.
Signaler le harcèlement directement sur la plateforme.
Comment réagir si des faits graves sont arrivés ?
En cas de harcèlement avéré, vous et votre enfant n'êtes pas seuls. Il est important de
 l’écouter et de ne pas le culpabiliser. Vous pouvez :

Prendre rendez-vous avec la direction de l’établissement.
Identifier un délégué de parents d’élèves pour vous aider.
Contacter le 3018 par téléphone ou via son application : gratuit, anonyme et confidentiel.
 Le 3018 peut faire des signalements au référent académique du Ministère de l’Éducation nationale, à partir des informations communiquées par l’appelant. Accessible 7 j/7 de 9h à 23h.
Porter plainte.
Parler du harcèlement dès l’entrée en primaire des enfants est important. Un dialogue, 
basé sur l’écoute et la bienveillance, permet de renforcer la confiance et la capacité des
 enfants et adolescents à réagir face à des situations de violence.

For Good Connections


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