Chiffre-choc : 9 % des musulmans de France se disent prêts à imposer la charia par la lutte armée !
Un sondage IFOP publié en novembre 2025 a révélé que 24 % des musulmans de France déclarent se sentir proches du courant de pensée des Frères musulmans, et ce chiffre monte à 32 % chez les moins de 25 ans, signe d’une influence marquée chez les jeunes générations. L’enquête, réalisée auprès de 1005 personnes de religion musulmane, montre aussi que 33 % des musulmans affichent de la sympathie pour au moins une mouvance islamiste (Frères musulmans, salafisme, wahhabisme, etc.), avec une forte progression de l’adhésion à des positions dites « islamistes » depuis les années 1990.
La gauche et les assoces muzz ont couiné que le sondage était truqué, estimant que les questions posées (comme « se sentir proche des Frères musulmans ») pouvaient induire des « réponses biaisées » ou « mal comprises par les sondés » (sic !). La mauvaise foi ne tue pas ces gens-là. La France Insoumise, dans son rôle de lèche-babouches-gorges-profondes, a dénoncé une « opération de stigmatisation » et une « fabrique de la suspicion » envers les musulmans, soupçonnant que le commanditaire, Écran de Veille, avait des liens avec les Émirats arabes unis. Et alors ? Les EAU sont un pays arabe et musulman, non ? Bref, ces gens-là n’aiment pas qu’on leur envoie la réalité en pleine tronche.
Un mois après ce premier volet consacré à la réislamisation et à la radicalité religieuse, l’Ifop publie ce vendredi 19 décembre la seconde partie de son enquête.
Cette seconde partie s’intéresse non plus aux pratiques mais aux représentations politiques et idéologiques liées à l’islam, et notamment à l’influence de l’islamisme politique, à travers la confrérie des Frères musulmans. L’étude a été réalisée auprès de 1005 personnes se déclarant de religion musulmane, âgées de 15 ans et plus, résidant en France métropolitaine.
Le premier enseignement est clair : 23 % déclarent se sentir proches du courant de pensée des Frères musulmans. Cette proximité idéologique varie fortement selon l’âge. Elle concerne 32 % des musulmans de moins de 25 ans et 27 % des 25-34 ans, avant de chuter à 11 % chez les 35-49 ans et 16 % chez les 50 ans et plus.
Les jeunes sont ainsi nettement surreprésentés parmi les sympathisants déclarés. Cette proximité recouvre une adhésion idéologique massive. Parmi les musulmans se disant proches du courant frériste, 38 % déclarent partager certaines positions islamistes et 49 % la plupart.
Autrement dit, près de neuf sondés sur dix reconnaissent une adhésion au moins partielle à l’islamisme politique.
L’association Musulmans de France, anciennement Union des organisations islamiques de France (UOIF), historiquement liée à la galaxie frériste, recueille la proximité déclarée de 13 % des musulmans interrogés. Et là encore, l’adhésion à l’islamisme est élevée parmi les répondants concernés : 24 % disent partager certaines positions islamistes et 46 % la plupart.
Pour dépasser les seules déclarations, l’Ifop a construit un indice de diffusion du frérisme, fondé sur plusieurs critères idéologiques précis. Selon cet outil, 9,7 % des musulmans de France peuvent être classés comme « sympathisants du frérisme ».
Ce groupe se divise en trois cercles distincts :
- 5,1 % de « sympathisants externes », partageant certaines positions compatibles sans engagement structuré ;
- 2,4 % de « sympathisants actifs », combinant ces positions avec une proximité déclarée avec des figures fréristes ;
- 2,2 % constituant le « noyau dur », correspondant aux profils les plus engagés idéologiquement.
Au total donc, 4,6 % des musulmans de France relèvent des cercles les plus investis – sympathisants actifs et noyau dur confondus. Fondée en Égypte en 1928 par Hassan el-Banna, la confrérie des Frères musulmans repose sur une organisation hiérarchisée et un engagement fondé sur le secret et “taqîya” (duplicité), rendant toute évaluation précise de son périmètre particulièrement délicate.
Sur le terrain des idées, plusieurs marqueurs ressortent nettement :
- 32 % des musulmans interrogés considèrent que l’islam est à la fois une religion et un système normatif et juridique, appelé à encadrer l’ensemble des aspects de la vie des fidèles.
- 36 % estiment que les sociétés occidentales souffrent d’un vide moral et spirituel que seules les valeurs de l’islam pourraient combler.
- 43 % jugent légitime que les musulmans s’engagent politiquement pour défendre ces valeurs dans la société française ou en soutenant des mouvements politiques spécifiquement islamiques.
33 % des musulmans interrogés estiment que la loi islamique a vocation à s’appliquer partout dans le monde et 9 % évoquent le recours « à la contrainte ou à la force » !
Parmi ceux qui y adhèrent, 88 % privilégient une application graduelle et indolore (c’est la fameuse taqîya = dissimulation), par la prédication et l’éducation, tandis que 9 % évoquent le recours à la contrainte ou à la force (comprendre, toujours taqîya oblige, « la lutte armée dans le style de la guerre d’Algérie »).
De son côté, la démocratie apparaît comme un autre marqueur de clivage :
- 22 % des musulmans interrogés considèrent qu’elle est un concept occidental incompatible avec les principes de l’islam.
- 67 % estiment qu’elle peut être adoptée à condition d’être adaptée aux principes islamiques, notamment à travers la notion de “choura”, entendue comme une forme de référendum (« consultation entre gouvernants et gouvernés »).
Enfin, l’enquête mesure la proximité avec la vision de l’islam portée par plusieurs personnalités associées au frérisme :
- 30 % des sondés se reconnaissent dans les positions de Tariq Ramadan, intellectuel suisse longtemps influent dans les milieux musulmans européens et petit-fils du fondateur des Frères musulmans, Hassan al-Bannah.
- 17 % pour Mohamed Morsi, ancien président égyptien issu des Frères musulmans.
- 13 % le prédicateur Youssef al-Qaradawi, à qui l’on doit le slogan : « Avec vos lois démocratiques, nous vous conquerrons ; avec nos lois islamiques, nous vous soumettrons ».
- 10 % pour Hassan el-Banna, fondateur de la confrérie des Frères musulmans et auteur du slogan : « Les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes, les coupoles nos casques, et les croyants nos soldats ». C’est une déclaration de guerre à l’Occident, et entre autres à l’Europe. Le slogan a été repris de nombreuses fois par le président turc Erdogan. Il illustre clairement l’idée d’une mobilisation totale de la communauté (oumma) pour la cause islamiste, telle que prônée par al-Banna.
Les Frères musulmans sont interdits dans de nombreux pays :
Moyen-Orient et Afrique du Nord :
- Égypte : Interdits et réprimés depuis le coup d’État de 2013 contre Mohamed Morsi
- Arabie saoudite : Classés comme organisation terroriste depuis 2014
- Émirats arabes unis : Interdits et considérés comme une menace pour la sécurité nationale
- Bahreïn : Interdits depuis 2014
- Jordanie : Toutes les activités des Frères musulmans ont été interdites en avril 2025, avec dissolution du mouvement et confiscation de leurs actifs.
- Syrie : Interdits depuis les années 1980, après la répression sanglante du soulèvement de Hama (1982).
Europe :
- Autriche : Interdiction d’afficher ou de promouvoir leurs symboles et leur littérature depuis 2021
- Russie : Classés comme organisation terroriste
Autres pays :
- Kazakhstan : Interdits depuis 2015
- Kirghizistan : Interdits depuis 2013
- Tadjikistan : Interdits depuis 2006
- Ouzbékistan : Interdits depuis les années 1990
- Turkménistan : Interdits depuis 2012
On remarquera que ni Laurent Nunez ni Gérald Darmanin, son prédécesseur place Beauvau, – Darmanin qui a interdit Génération identitaire ! – n’ont interdit les Frères musulmans. Lors des attentats de masse qui ne manqueront pas de se produire bientôt quelque part en France, ces deux personnages auront du sang sur les mains. Il ne faudra pas manquer de le leur rappeler un jour.
Retenons du second volet du sondage Ifop que 33 % des musulmans affichent de la sympathie pour au moins une mouvance islamiste (Frères musulmans, salafisme, wahhabisme, etc.), avec une forte progression de l’adhésion à des positions dites « islamistes » depuis les années 1990.
Retenons encore plus que 9 % des quelque 10 millions de musulmans présents sur notre sol (le chiffre officiel de 6 millions est une rigolade) sont pour le recours à la force pour imposer la charia. Si je compte bien, 9 % de 10 millions, ça fait 900 000 combattants prêts à sortir les armes de guerre des caches des banlieues afin de procéder à des tueries de masse dans le plus pur style de celles perpétrées par le FLN lors de la guerre d’Algérie.
Plusieurs personnalités ont déjà évoqué comme certaine la survenue d’un 7-Octobre XXL dans nos villes et nos campagnes. Notre armée, réduite à la portion congrue et elle-même travaillée par l’islam radical, ne pourra certainement pas faire le poids.
Henri Dubost
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