Par : Sylvestre Brunaud ..
Les 4 années Pieds rouges.
Après les accords d'Évian : les Pieds-Rouges ou la solidarité internationaliste.
Cette « génération communiste rouge pro algérienne », passant du lyrisme de la révolution au désenchantement, ou le FLN de les avoirs et remerciés en leur disant qu'ils n'avaient pas leurs places dans pays.
Une tribu hétéroclite
Pour commencer, ils ne sont pas nombreux : quelques dizaines de milliers, tout au plus, chacun jalousement attaché à son lien singulier avec l'Algérie. S'ils ont « le cœur à gauche », ces anticolonialistes sont rarement des têtes politiques, ni des militants chevronnés. Médecins, instituteurs, agronomes, étudiants, artistes ou journalistes, certains ont déserté l'armée française ou se sont insoumis, quelques-uns ont fait partie des réseaux de soutien au Front de libération nationale (FLN), d'autres sont des syndicalistes.
Longtemps, les Pieds Rouges n'ont pas existé. Invisibles, inaudibles, absents des romans nationaux où ils n'avaient pas place. A l'inverse des Pieds-Noirs, dont l'exode spectaculaire a marqué les esprits et la culture française, l'arrivée de ces jeunes Européens dans l'Algérie indépendante est passée presque inaperçue. En cet été 1962, l'« été Far West », personne ne les remarque.
Après l'indépendance de l'Algérie, en juillet 1962, quelques dizaines de milliers de militants anticolonialistes français aisés dans le pays pour « réparer les dégâts » de la guerre. S'ils ont « le cœur à gauche », la majorité d'entre eux n'ont aucune attachée partisane, mais surtout croyant bien se remplir les poches croyez le moi ! Une minorité croyante découvre un « Eldorado » Pour se remplir les poches.
Militants d'extrême gauche pour la plupart, communistes dissidents, trotskistes, libertaires, ils étaient pleins de bonne volonté, d'enthousiasme à l'idée de bâtir une Algérie nouvelle révolutionnaire et socialiste. Ils ont rapidement déchanté, passionnant, quatre milles d'anecdotes, et au passage à la désillusion. Les femmes Pieds Rouges, interdites d'expression et poussées dans leurs appartements comme des bêtes vulgaires sauvages ; les dissidents du FLN, devenus parti unique, réduits au silence ; et la religion envahissant toutes les sphères de la vie publique et privée. Lorsque le coup d'État de Boumediene se produit le 19 juin 1965, la plupart sont déjà convaincus de l'impossibilité de leurs rêves d'Eldorado. Dont fut vite de retour en France, leur voix s'éteindra dans le surgissement de l'après Mai 68 et en se refermant bien chez eux en métropole. Et surtout de se la boucler, peur d'avoir de recevoir les quatre vérités des Pieds Noirs en face d'eux.
Le terme de Pied-Rouge a-t-il été inventé par l'écrivain Kateb Yacine, soucieux de célébrer l'« homme nouveau », version algérienne, ou par le journaliste Edmond Brua, raillant ces « bolcheviques » débarquant à Alger, à contre- courant des Pieds-Noirs, dans un pays dont ils ne savent rien ? Croyant encore voir en descendant du bateau voir un désert avec des lions et des panthères.
Enfin ses Pieds Rouges, drôles de gens surtout ! Des gens de gauche tout simplement
Les Pieds Verts, ce sont les Pieds Noirs restant en Algérie après l'indépendance.
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Quand les Algériens sont devenus indépendants, plusieurs milliers de Français ont quitté la métropole pour participer à la construction d'une Algérie nouvelle. Appelés les « Pieds-Rouges » ils avaient comme points communs d'être militants de gauche, tiers-mondistes et anticolonialistes. Les témoignages de Jean-Marie BOEGLIN et d'Annette BEAUMANOIR entre autres rappellent l'engagement de ces hommes et de ces femmes qui avaient décidé de rejoindre l'Algérie. Des images d'archives, des photos ponctuelles ce document en nous faisant revivre l'indépendance de l'Algérie et les années qui suivent jusqu'au début des années 70.Jean-Marie BOEGLIN et Annette BEAUMANOIR tous deux résistants pendant la Seconde Guerre mondiale se souviennent des raisons de leur engagement et de leur soutien au FLN.
Et tenez vous bien certains pieds rouges avaient porté la djellaba et la mitraillette , ils n'ont pas hésité à massacrer des PN , Des femmes et enfants pendant que le mari était au travail .Sylvestre Brunaud ..
j' espère qu'ils ont payé de leur vie !
RépondreSupprimerPasse une bonne journée
Amitié
A leur retour ,ils ont bien fermée leurs clapets ,ils sont revenus la queue entre les jambes ces collabos ..
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