Affaire Audin : Macron a choisi le camp du FLN contre celui de la France.
Auteur : Jean Monneret..((((Historien de la Guerre d'Algérie. Né en 1939 à Alger Etudes à la Sorbonne Docteur de l'Université et Diplôme de l'Institut des Langues Orientales. Auteur de 10 livres sur la Guerre d'Algérie dont La Phase Finale de la Guerre d'Algérie. Nombreux articles et émissions sur le sujet Site : jean-monneret.com))))
L’hommage d’Emmanuel Macron à Maurice Audin et l’admission que l’État français est responsable de sa mort est un événement capital. Il va bien au-delà de ce qu’avait dit François Hollande en septembre 2012. Toutes les conséquences n’en sont pas encore discernables, mais, l’une d’elles s’impose déjà avec force : la vision de la guerre d’Algérie qui prévaut au sommet de l’État est singulièrement hémiplégique. Le Cercle algérianiste comme les chroniqueurs du Figaro ont employé ce terme avec pertinence.
En voulant rendre emblématique la tragédie de l’individu Audin, certains ont tenté de stigmatiser globalement l’action de l’armée française en Algérie. Or, trop souvent, ils ont choisi de taire les crimes de la partie adverse : le FLN. L’Histoire n’a rien à gagner à ces indignations sélectives, ni la justice, ni la société française fragmentée. Mesure-t-on bien à l’Élysée ce que ces prises de position peuvent produire dans les zones sensibles qui entourent nos grandes villes ?
Beaucoup de ceux qu’horrifiaient certaines violences du conflit algérien sont restés aveugles et sourds devant celles de l’autre camp. Que la présidence ait cru bon de conforter ces attitudes obtuses est regrettable. Audin n’est qu’une des victimes de cette guerre, il y en a des milliers d‘autres.
Peut-on suggérer qu’à travers lui, hommage fut rendu à toutes les victimes, comme la communication de l’Élysée a maladroitement tenté de le faire croire en direction de la presse ? Pas du tout. Il eût fallu pour cela une grandeur d’âme bien absente des cercles officiels. Le soupçon que des considérations piteusement électorales soient à l’origine de la prise de position de M. Macron pèse d’ailleurs trop lourdement.
Il eût fallu rappeler maintes autres victimes appartenant à des camps opposés et à des communautés diverses. L’hommage ne va pas à toutes les victimes mais uniquement à celles causées par les activités de l’armée française. Rien n’est plus erroné, ni plus regrettable.
Quel président rendra hommage aux victimes du massacre du 5 juillet 1962 à Oran ou aux 1 580 Pieds-noirs enlevés et toujours portés disparus ?
Avec Audin, le président a choisi de saluer une victime se situant nettement dans le camp indépendantiste. En accédant à la demande de ceux qui lui réclamaient ce geste, il donne à penser qu’il y a de bonnes et de mauvaises victimes du conflit algérien. Pour les familles touchées, ce choix est ressenti comme un outrage supplémentaire.
Jean Monneret
https://ripostelaique.com/audin-macron-a-choisi-le-camp-du-fln-contre-celui-de-la-france.html
Monsieur étant se mette a genoux devant le traitre Maurice Audin d'avoir détruite des familles innocentes .
RépondreSupprimerLe maire d’un village de petite Kabylie qui, en juin 1962 a payé le voyage Alger Marseille à deux harkis en danger de mort, il les a vu revenir quelques jours plus tard, refoulés par la police; il a su que le jour de l’indépendance, les deux ont été promené dans les rues du village, juchés sur un âne, les yeux crevé, et invitée la population à les lapider jusqu’à la mort ! ..
RépondreSupprimerPour cela Macron est un lâche et un président avant de raconté des conneries ,il devrait se taire et faire son baluchon .
Pieds Noirs 9A..
Pieds Noirs 9A..
il ne faut pas s' étonner, il est mandaté par les ricains pour foutre la France en l' air
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