LA RÉSISTANCE FRANÇAISE EN ALGÉRIE FRANÇAISE (Histoire).

 Posté Par: Pieds Noirs 9A..

LA RÉSISTANCE FRANÇAISE EN ALGÉRIE FRANÇAISE
A la demande de bon nombre de nos congressistes de Nice, nous publions ici l’émouvant discours de Madame Éliane Sallaberry, ancienne chancelière de l’Armée française lors de ce congrès
Après ces prises de paroles, plus brillantes et émouvantes les unes que les autres, je vais vous paraître un peu terne.
Néanmoins, je veux aujourd'hui rendre un hommage particulier à ce que fut l’O.A.S, ou la Résistance française en Algérie française.
Dès 1961, les Français d’Algérie, toutes ethnies confondues, étaient désespérés et découragés, car le Pouvoir public français organisait des émeutes musulmanes, savamment orchestrées, se répandant dans tout le pays au cri de « Algérie algérienne ! », faisant croire aux Français musulmans que le FLN était sur le point de gagner politiquement et militairement, et qu’ils seraient livrés à celui-ci, à moins de s’y rallier.
C’est à ce moment que le FLN s’acharna sur les Français musulmans, lesquels très nombreux, désiraient rester français. J’ai encore en mémoire les déclarations tonitruantes de Monsieur De Gaulle telles que : « Algérie française de Dunkerque à Tamanrasset, Algérie charnellement française », etc, etc…
Ce triste personnage, pétri d’orgueil, et n’aimant que lui-même, a trahi toute cette population algérienne, et l’a, ensuite, abandonnée, réduisant la France comme peau de chagrin, et nous n’avons pas fini d’en payer les conséquences …
Après huit ans de guérilla, le FLN vaincu (je dis bien VAINCU) s’est vu offrir par Monsieur De Gaulle, non seulement l’Algérie, mais aussi le Sahara, lequel n’était pas algérien, mais bien français, se désintéressant complètement des Français de cœur et d’esprit qui avaient fait de ces trois départements un pays lumineux.
Arriva alors de métropole une horde de mercenaires brandissant des drapeaux vert et blanc, ajoutant à la confusion générale, tandis que les terroristes commettaient des exactions de plus en plus odieuses.
Des patriotes exceptionnels, comme le Commandant MADHI, qui s’illustra le 13 mai 1958, furent égorgés en pleine ville, et notre Président, Joseph HATTAB-PACHA, ayant connu les geôles gaullistes, était toujours menacé et pourchassé, en quête d’un nouveau refuge.
En Espagne, à l’instigation de Pierre Lagaillarde, Jean-Jacques SUSINI, Joseph ORTIZ, des dizaines de patriotes s’organisaient pour lutter contre tellement d’ignominies. Il fut convenu de donner à ce mouvement de Résistance française le nom d’Organisation de l’Armée Secrète, ceci dans un premier temps, afin de tromper l’ennemi.
Pour assurer l’union de tous ces réseaux de Résistance, le Général Raoul SALAN, l’homme le plus décoré de France, le libérateur de Toulon qui s’illustra magnifiquement en France et en Indochine, réalisa la fusion de tous sous le signe O.A.S., la Résistance en Algérie prenait enfin forme.
Puis, en avril 1961, se produisit le putsch d’Alger avec quatre généraux exceptionnels : les généraux SALAN, JOUHAUD, CHALLE et ZELLER. C’est là qu’on entendit, dans tout le pays, la voix de ce sinistre personnage parlant du « quarteron de généraux à la retraite », et interdisant à toute l’Armée française d’exécuter les ordres données par les Généraux SALAN et JOUHAUD qui, eux, avaient choisi la voie de l’honneur : sauver l’Algérie !
Ce fut une belle pagaille ! Puis apparurent sur les murs les inscriptions : « l’O.A.S. veille »… Certes, elle veillait, elle vous protégeait sans que vous le sachiez, et, Mesdames et Messieurs, si certaines personnes ont eu la vie sauve et se trouvent là, aujourd’hui, moi y compris, c’est bien grâce à cette protection de la Résistance française.
Je me souviens, début 1962, à Bougie, un homme m’avait recommandé de ne pas sortir le soir, ou de sortir toujours accompagnée, car on m’avait remarquée en uniforme, et que l’on voulait attenter à ma vie. Bougie, comme d’autres villes du littoral, était une ville repos pour le FLN. Je n’ai jamais su qui était cet homme, mais je lui dois la vie.
Puis, quelques jours après, j’ai été convoquée au 2ᵉ Bureau de l’état-major auquel j’appartenais (Bureau des renseignements). Là, un capitaine commença à m’interroger ; il voulait absolument savoir où se trouvait le jeune Pied Noir que je fréquentais, car ce dernier était activement recherché ; je lui répondis que je l’ignorais, que je ne l’avais pas vu depuis un certain temps ; le capitaine ajouta :
« Gare à vous si on vous trouve en sa compagnie ! ». Ce à quoi j’ai répondu : « Quand bien même le saurais-je, je ne vous dirais rien ».
À partir de ce moment, voyant que l’on n’obtiendrait rien de moi, il m’a fichu la paix.
Seulement, je trouve scandaleux que cet officier ait reçu des ordres pour cet interrogatoire. Donc, en qualité de militaire de carrière à la retraite et d’ancienne combattante, j’affirme qu’une partie de l’Armée ne valait pas grand-chose !
Pendant plus d’un an, l’O.A.S. a déjoué de nombreux attentats, éliminant les traîtres, les assassins, durant que Monsieur De Gaulle faisait se retourner les armes françaises contre les Français ! Quel imposteur !
Et que dire de la création de cette police parallèle constituée de tueurs, de condamnés de droit commun à de lourdes peines, tirés de leurs prisons et bénéficiant d’une amnistie totale à la condition expresse d’exercer les sévices les plus sévères sur les patriotes français ?
Le FLN a commis des horreurs et des atrocités à nulle autre pareilles, non seulement sur les Résistants, mais aussi sur la population d’Algérie.
Les barbouzes gaullistes, il faut en parler puisqu’elles ont existé, n’utilisèrent pas la fameuse gégène tant reprochée à l’Armée française. Non, elles avaient des méthodes d’un raffinement de cruauté inimaginable, tel que l’acide que l’on faisait s’écouler goutte à goutte sur le visage d’un homme ligoté, et quelques jours après, on découvrait des sacs-poubelles contenant des corps tellement mutilés qu’ils n’étaient plus identifiables !
Face à une telle répression, les résistants de l’O.A.S. ne pouvaient que passer à l’offensive et s’attaquer aux bourreaux de leurs frères d’armes.
On s’insurge, aujourd’hui en France, contre l’action de ces hommes au courage exemplaire qui sacrifièrent leurs vies, leurs carrières et leurs familles pour respecter la parole donnée et défendre, à la fois, une terre française et L’AVENIR DE LA FRANCE.
Le parti communiste, et même certaines Hautes Autorités françaises, se sont livrées, hélas, à des machinations abjectes, commettant des attentats et laissant croire que ceux-ci étaient le fait de l’O.A.S., ils faisaient, eux-mêmes, des victimes, et les mettaient ensuite sur le compte de la Résistance !
Les membres de l’O.A.S. n’étaient pas des truands, à leur tête se plaçait l’élite de l’Armée française la plus prestigieuse, tels que les généraux SALAN et JOUHAUD, les colonels ARGOUD, GARDE, GARDY et CHÂTEAU JOBERT, les capitaines SERGENT et LE PIVAIN, le lieutenant de vaisseau Guillaume, le lieutenant DEGUELDRE, étincelant chef de guerre, et tant d’autres, soutenus par le dernier Maréchal de France, le Maréchal Alphonse JUIN.
Du côté des civils, c’était aussi l’élite qui s’était dressée contre le mensonge, la perfidie, la forfaiture. Cette élite comprenait beaucoup d’anciens Résistants de la seconde guerre mondiale, dont Monsieur Georges BIDAULT qui prit la tête du premier Conseil National de la Résistance, puis président du deuxième Conseil National de la Résistance Française en Algérie, ainsi que Monsieur Jacques Soustelle qui en était le Vice-président.
Aucune autre politique – je dis bien, aucune – ne pouvait être pire que celle menée par le félon De Gaulle. Les patriotes avaient le devoir de tenter d’y mettre un terme, ce qui aurait évité que le terrorisme se répande sur le monde entier.
Saluons leur courage, leur détermination, leur engagement !
Saluons la mémoire des grands patriotes lâchement exécutés par ce monstre qui a fait de la France un hexagone rabougri qui prétend, aujourd’hui vouloir lutter contre le terrorisme avec lequel De Gaulle a pactisé, hier, l’instaurant comme son seul interlocuteur valable et favorisant, ainsi, son expansion internationale dont nous avons vu les effets de New York à Londres, en passant par Madrid !
En conclusion, je voudrais dire que tous les membres de cette Résistance sont des héros comme la France n’en connaîtra plus jamais ! Ils ont sauvé des milliers de personnes, j’en suis témoin !
Soyons leurs reconnaissants et respectueux, gardons les tous en mémoire, ne les oublions jamais !
Alors, Mesdames et Messieurs, s’il vous plait, je vous demande de vous bien vouloir vous lever pour applaudir, avec moi, cette glorieuse RÉSISTANCE FRANÇAISE EN ALGÉRIE !
Éliane SALLABERRY
N.D.L.R. C’est en larmes, et sous un tonnerre d’applaudissements, que Mme Sallaberry, atteinte de cécité, mais clairvoyante dans ses propos, a achevé son discours. Le Comité Veritas lui exprime ici sa profonde gratitude
Nous avons une immense gratitude envers nos aînés qui n'ont eu cesse de se battre pour le rétablissement de la vérité historique et nous ont ouvert la voie.
Le CDFA-VERITAS a repris le flambeau, avec à cœur, de mener le combat entrepris jusqu'à la reconnaissance de la vérité historique et à l'obtention de la justice !
L'action en justice que nous menons atteindra très bientôt les Instances Internationales qui jugeront les crimes commis par Charles De Gaulle et ses complices envers notre population de Français d'Algérie et ne pourront que reconnaitre la vérité historique et nous rendre la justice tant espérée.
Notre combat que nous menons est aussi pour vous tous, mes chers compatriotes, alors pourquoi ne pas y prendre part, en nous manifestant votre approbation et votre soutien, par votre adhésion au CDFA-VERITAS ? Nous devons être unis et fort si telle est notre volonté de gagner !
Je vous remercie.
Alain AVELIN
Président du CDFA-VERITAS

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