Les camps de la honte avec le récit de Lila ( Histoire vraie)...
Par :Pieds Noirs 9A ..
LES CAMPS DE LA HONTE ..
Mémoires des Harkis
Ces fidèles à la France parquées comme des moutons, dont autour de clôtures de barbelés, comme des rebelles, pas d'eau chaude pour se laver le minimum, et pour les toilettes, n'en parlons pas ! Vivre dans un hiver douloureux, ces gens-là ne méritaient pas cet accueil là. ..
Les harkis ont connu une sorte de tragédie après la guerre d'Algérie. Originellement le terme de « harkis » (« mouvement » en arabe) ne désignait que les combattants musulmans engagés dans l'armée française. Il s'est ensuite étendu à l'ensemble des supplétifs musulmans de l'armée française dont le nombre total aurait été d'environ 68 000 hommes à la fin mars 1962 selon Charles-Robert Ageron.
Après le cessez-le-feu du 19 mars 1962, seule une minorité de harkis, environ 40 000, ont choisi de se réfugier en France (voir Transit de harkis à Marseille en juin 1962). Les harkis restés en Algérie ont subi des massacres : entre 50 000 et 150 000 ont été tués après l'indépendance algérienne.
En France, les harkis ont connu une intégration très difficile. Parqués dans des camps insalubres, ce sont des combattants oubliés par les autorités françaises. Ils sont également rejetés par leurs compatriotes : les harkis sont considérés comme des « traîtres » en raison de leur engagement dans l'armée française. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika les qualifie du reste de « collaborations » en juin 2000.
À partir de 1975, les harkis et leurs enfants se révoltent pour obtenir la reconnaissance officielle de leur tragédie et l'amélioration de leurs conditions : c'est « le sursaut des oubliés » . En 1975, ils mènent des grèves de la faim, puis en 1991 se manifestent dans toute la France.
En 2001, des harkis et leurs descendants vont jusqu'à porter plainte contre X pour « crimes contre l'humanité » pour avoir été abandonnés à partir de mars 1962, mais ces plaintes sont classées sans suite.
La France ne reconnaît que lentement leur tragédie. Les harkis ont obtenu d'abord la reconnaissance de leur statut d'ancien combattant par la loi du 9 décembre 1974. Puis la loi du 11 juin 1994 affirme la « reconnaissance » de la République à leur égard « pour les sacrifices qu'ils ont consentis ». Une allocation forfaitaire de 110 000 francs est instaurée et le statut de victime de la captivité en Algérie créé.
OUI ! LES OUBLIES DE L'HISTOIRE ,NOS FRERES D'ARMES DONT UN GRAND NOMBRE ABANDONNES ENTRE LES MAINS DES EGORGEURS DU FLN QUE NOTRE PRESIDENT ALLANT A ALGER LEURS FAIRENT DES COURBETTES EN OUBLIANT NOS CIMETIERES ET NOS MONUMENTS AU MORTS .
Pieds Noirs 9A..
Ceux qui ont dirigé la France, n'ont vraiment pas de quoi être fiers !
RépondreSupprimerBon dimanche
amitié